Je suis morte ce matin, du sable sur les paupières.
je suis morte ce matin, des particules de poudres dans la gorge.
Une libellule sur l’oreille prêtait son chant à un espoir fébrile.
Et j’ai tourné la tête pour expirer.
Pourquoi n’ai je pas vu cela venir, alors qu’à bout portant se tenait l’histoire, alors que de ma gorge, s’échappait la crainte, alors que dans mes yeux se reflétait cet assassin.
Sûrement parce je ne peux vraiment penser ces mots, et que je ne peux choisir, ils sont plus fort que moi, ils savent se guérir, ils savent mentir, et paraître rassurant.
Et moi je les aimais, je les sentais, je les regardais tourner autour de ma cage.
Pour mon muscle fort, ils s’agglutineront au bords de tables rouge, parsemées de liqueur poivrées et autres de mon cru.
Ils se délectent de mon enfant, quand les leurs s’endorment devant de grands cubes de lumières. Ils aiment à croire qu’ils sont supérieur à chacun d’entre nous.
Avec mon huile leurs petites pestes se sentent plus attirante, badigeonnent leurs cuisses d’extrait de cadavre pour se rendre appétissantes aux yeux des charognards, et pleurent l’instant d’après.
Foncent leurs lèvres de couleurs dorées, de paillettes et de brillances mixées à ce qui coulait il y a un temps dans les veines de mes frères.
Et sourient en ignorant que leurs baiser aura finalement le goût d'un dernier soupir.
Ils nous disent impropres, et pourtant se lavent avec notre jus, dégustent des pilules parfumées au porcs et osent dirent que nos nids sentent la putréfaction
qui sont les putes ? telle est la question ! ! ! !
Avec ma carcasse ils font un bénéfice fou, rendent leurs pieds semblables à des sabots, et paye ma peau à un prix d’or afin de s’asseoir dessus.
Mais quand j’étais vivante personne n’est monté sur moi afin de courir le long de ruisseaux paisibles, personne n’a caressé mon dos afin d’apaiser ma douleur, les seuls moments ou ils m’ont touché était pour profaner mon sein, privant les yeux qui se fermaient avec les miens la nuit venue de nourriture.
Ils ont dévoré ma langue au lieu de tourner 7 fois la leur avant de me traiter de bétail, ils font un trafic de mes organes au détail le long de gondoles blanches et froides.
Ils se disent carnivores alors qu’ils se nourrissent exclusivement de chaire malade.
De lambeaux arrachés à l’innocence de regards semblable au mien, et de cris suppliant la clémence dans leurs camps de concentration pour anges déchus.
Nous ne sommes pas des pleurnichards, nous ne connaissons pas la vacuité, ni l'égoisme et encore moins la cruauté, avant d'avoir vécu à vos côtés. Notre instinct est la survie, en avez vous déjà douté?
jamais nous ne supplieront qui que se soit d’être à votre place, dans vos galions, qui sont les putes ? telle est la question ! ! ! !
We Fight For Animals Rights, We Are The Veggie Tales.